@Yaqine Raw
"Je m'appelle Alex Perry. Je suis un artiste musical émergent et un membre de la Brussels Ballroom Scene. J'ai remporté mon premier grand prix dans la catégorie Face lors de mon premier événement, le Black Pride Ball 2021 à Amsterdam. Depuis, j'ai remporté plus de 15 grands prix, principalement dans les catégories Face et Sing Off, mais aussi Body et Shake that Ass. Sing Off est une catégorie des années 80 et l'une de mes préférées en tant que chanteur, auteur-compositeur et rappeur. C'est aussi une autre façon de m'exprimer dans un monde où je me bats constamment et où je dois survivre économiquement en tant qu'étudiant et artiste.
@Oriane Verstraete
"La danse de salon est un espace plus sûr pour explorer ma féminité, ce qui me met habituellement mal à l'aise en raison de ma dysphorie de genre. La danse de salon est synonyme de liberté, de communauté et de solidarité, en particulier pour les groupes marginalisés comme les Noirs et les transgenres. Pour les Noirs homosexuels, la danse de salon est tout simplement une nécessité. Il procure un sentiment d'appartenance et de soutien que l'on trouve rarement dans les espaces queer traditionnels, qui sont dominés par la blancheur. Nous avons besoin d'espaces où nous pouvons être libres, et c'est particulièrement vrai pour les femmes transgenres noires. Elles ont besoin d'un endroit où elles peuvent être vues, célébrées, valorisées et protégées".
@Oriane Verstraete
"En tant que 007, je me suis surtout occupé de grosses boules, mais depuis peu, je m'occupe de la scène kiki. J'ai peut-être des Maisons en vue, mais c'est une chose qui évolue, parce que je suis un être humain qui évolue. J'étudie les possibilités de trouver une maison où je pourrai nouer des liens authentiques avec les membres et les parents de la maison. Et bien que j'apprécie mon indépendance, elle pose des défis mentaux et financiers.
@Yaqine Raw
"Lorsque j'ai commencé à fréquenter les salles de bal, je ne savais pas que j'étais une personne transgenre. C'est au contact de mes frères et sœurs trans que j'ai commencé à me poser des questions et que j'ai fini par comprendre qui j'étais. Je dis toujours que je dois ma vie à Ballroom, car le pourcentage de suicides parmi les jeunes trans et les personnes qui ne se conforment pas au genre est terriblement élevé. Sans cette communauté, je ne sais pas si je serais encore là et, si c'est le cas, qui je serais devenue. C'est pourquoi je veux rendre hommage à ceux qui m'ont fait entrer et m'ont guidé jusqu'à aujourd'hui."
Vous aimerez aussi
-
Jeunes cœurs : Une conversation avec Anthony Schatteman
Dans le paysage cinématographique, peu de voix capturent l'essence brute et indomptée de la jeunesse homosexuelle comme le font les films d'animation.
-
Le pays des merveilles de l'hiver rose : Les fêtes de fin d'année à Bruxelles
En décembre, Bruxelles fait monter la température avec Pink Wonderland, une rue hivernale animée.
-
Tomber sans crainte : Edy Dinca explore l'amour et l'identité dans "Vertigo".
Pour KET.brussels, Edy Dinca partage son parcours, de l'enfance à Bucarest à l'âge adulte.
-
Foire du livre du cul de Bruxelles : Voix Queer audacieuses et créativité vibrante
Du 29 novembre au 1er décembre 2024, KANAL-Centre Pompidou accueillera la première édition de l'Ass de Bruxelles.
-
Que signifie la fierté pour vous ? Faites entendre votre voix !
Que signifie la Fierté pour vous ? Un défilé étincelant de célébrations ? Une manifestation avec un