Jean-Marc De Pelsemaeker : Chaque homme tue la chose qu'il aime. -

La dernière exposition de l Jean-Marc De Pelsemaeker est Chaque homme tue la chose qu'il aime.

Du 27 octobre au 8 décembre, les sculptures et les toiles de De Pelsemaeker seront exposées dans un lieu non divulgué. Produit par Galerie Emilie DujatL'exposition est présentée en partenariat avec Visite Particulière et Visite de Bruxelles.

Le titre de l'exposition - Each Man Kills The Thing He Loves - est tiré de The Ballad of Reading Gaol, d'Oscar Wilde. C'est une phrase qui résonne dans le film Querelle, de Rainer Werner Fassbinder.

"Quelque chose dans l'atmosphère du lieu m'a fait penser au film de Fassbinder..." explique De Pelsemaeker, lorsque je lui demande la signification du titre de l'exposition.

L'exposition se compose de peintures, de sculptures et d'installations, ainsi que d'impressions de gravures modifiées d'Albrecht Dürer qui sont ensuite imprimées numériquement sur de grandes bâches.

" Ce travail reflète la passion que j'ai pour les peintres de la Renaissance... ", explique De Pelsemaeker en évoquant ses variations sur les gravures de Dürer. "En se concentrant sur un aspect spécifique de la pièce originale, c'est une façon de transmettre l'énergie et la force de ce qui nous a précédés."

L'exposition comprendra le travail de De Pelsemaeker avec de la peinture phosphorescente, des encres traditionnelles et une calligraphie obsessionnelle - des procédés conçus pour jouer avec la lumière et le pouvoir des symboles, évoquant la précision d'un tatouage sur la peau.

"L'atmosphère de cet espace est très spéciale...", déclare De Pelsemaeker, discutant des mérites de ce lieu non divulgué. "C'est un privilège de pouvoir apporter l'œuvre de Dürer dans un tel espace - quand je regarde ses gravures de Saint Sébastien, c'est presque comme s'il les avait faites spécifiquement pour un endroit comme celui-ci."