Bruxelles célèbre actuellement les couleurs et les voix vibrantes du cinéma queer avec la 22e édition du festival Pink Screens, organisé par Genres d'à côté et Cinéma Nova, du 9 au 18 novembre. Ce festival de dix jours présente non seulement plus d'une centaine de films du monde entier, mais met également l'accent sur le cinéma belge, notamment avec les séances de courts-métrages "Made in Belgium" qui se déroulent ce soir et mercredi.
Cette année, outre la sélection internationale, le festival accorde une attention particulière au cinéma queer belge. Le prix du meilleur court métrage belge en est l'un des points forts, soulignant l'engagement du festival à encourager et à reconnaître les talents locaux dans la communauté du cinéma queer.
Le festival présente un mélange varié de fictions, de documentaires et de films expérimentaux, longs et courts métrages, dans plusieurs cinémas du centre-ville. Le premier film de Paul B. Preciado, "Orlando, ma biographie politique", une adaptation personnelle du roman de Virginia Woolf, se distingue. Ce film est accompagné d'un focus sur "Orlando" avec un film taïwanais contemporain "As We Like It" et l'emblématique "Orlando" de Sally Potter avec Tilda Swinton.
Le cinéma en tant que moyen d'expression politique est un thème clé cette année, avec un accent particulier sur les films qui explorent la résistance et la dynamique du pouvoir.
En souvenir de Paul Vecchiali, figure vénérée du cinéma queer, le festival, en collaboration avec Cinematek, présente une rétrospective de son œuvre.
La diversité est la pierre angulaire du festival, avec des films d'Afrique, d'Inde, de Taïwan, du Mexique, de Colombie, du Brésil, d'Europe, et une forte représentation d'au moins dix courts métrages belges. Le meilleur court métrage belge sera récompensé à la fin du festival, mettant ainsi en lumière le talent naissant du cinéma queer belge.
Le festival explore les complexités de la sexualité à travers des films tels que "Pornomelancolia" et "Assexybilidade", et propose une séance de courts métrages pornographiques alternatifs, "Porn, Porn, Porn".
Des films sur le thème du sport comme "Marinette", "Rivière" et "Motståndaren" (Opposant) s'ajoutent à la diversité de la programmation. Avec 37 longs métrages et plus de 70 courts métrages, Pink Screens est un véritable festin cinématographique.
Au-delà des films, Pink Screens est une célébration de l'art et de l'expression queer, avec des expositions, des lectures, des performances et des événements sociaux au Nova bar et au Cinéma Galeries. C'est une plateforme de dialogue, de construction de communauté et de célébrations vibrantes.
Alors que le festival touche à sa fin, ne manquez pas l'occasion de participer à ce voyage enrichissant et instructif. Et tandis que les films continuent d'inspirer, le festival se terminera en beauté lors de la soirée de clôture à guichets fermés, PINK NIGHTEKE, au Bario Club, le 18 novembre.
Programme complet sur : Pinkscreens.org
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